Ce samedi soir au Parc Duden, l'Union Saint-Gilloise recevait le Standard. Deux équipes qui avaient réalisé un spet sur neuf avant ce duel.
Il y avait donc un vrai test qui attendait Bruxellois et Liégeois, un match qu'avait préfacé Anthony Moris lors de son passage de quelques jours en Belgique entre le stage aux Pays-Bas de son équipe et son retour en Arabie saoudite.
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Des débuts formateursAyant porté les couleurs des deux équipes et ayant également la particularité d'avoir connu Sébastien Pocognoli comme coéquipier puis comme entraineur, le portier savait de quoi il parlait au moment d'aborder le duel.
Un joueur qui revenait sur son passage à Sclessin en expliquant que c'est grâce à ce qu'il a vécu sous le maillot rouche qu'il a ensuite pu connaitre la carrière qu'il a connu, même si elle a parfois été semée d'embûches. Moris qui expliquait en revanche qu'il préférait jouer au Marien pour son côté atypique, avec notamment la présence des arbres derrière le stade.
Quasiment tout prévu
Et au moment de faire un pronostic pour la rencontre, le portier rappelait que si le Standard revenait bien depuis les changements effectués par Marc Wilmots, il n'y avait aucune chance qu'il batte l'Union Saint-Gilloise. Il pronostiquait ainsi une victoire 2-0 de l'équipe avec laquelle il a remporté la Coupe et le titre, un pronostic qui aurait pu être exact si le Standard n'avait pas dû jouer à dix pendant la majorité de la rencontre.
Et même si Moris aura suivi la rencontre de loin en raison du mariage de son frère, aucun doute qu'il continuera à jeter un oeil averti sur ce qu'il se passe au Marien et à Sclessin, même depuis l'Arabie saoudite.