À peine débarqué à Naples après son long règne à Manchester City, Kevin De Bruyne s’est immédiatement imposé comme une figure centrale du club italien. Sa personnalité, faite de calme, d’humilité et de professionnalisme, n’a pas tardé à séduire les supporters et la presse de la Serie A.
Selon La Repubblica, le Belge est venu à Naples « pour gagner » et s’est rapidement fondu dans le groupe, devenant la nouvelle idole du peuple napolitain. Ses premières séances d’entraînement ont suffi pour qu’il devienne un élément incontournable aux yeux du staff technique, comme le souligne Il Corriere della Sera. Avant même de disputer son premier match officiel, De Bruyne a pris le temps de saluer chaque membre du club, montrant un leadership naturel et une grande proximité avec ses coéquipiers. Cet impact humain et sportif a immédiatement résonné dans un vestiaire où évoluent déjà des personnalités comme Di Lorenzo et Romelu Lukaku.
MODESTE
Pour autant, De Bruyne refuse les superlatifs. Lors d’une interview accordée au Corriere dello Sport, il a calmement balayé les éloges en affirmant qu’il n’était « ni roi, ni star, juste un joueur de football ». Derrière cette modestie, il ne cache toutefois pas son ambition : remporter le Scudetto avec Naples et écrire un nouveau chapitre de son impressionnante carrière. Son choix de rejoindre le sud de l’Italie n’était pas anodin : il s’agit autant d’un défi sportif que d’un projet de vie réfléchi avec sa famille.
LE COLLECTIF AVANT TOUT
Sous la houlette d’Antonio Conte, De Bruyne découvre un style d’entraînement plus rigoureux et structuré que celui de Pep Guardiola. Il explique que Conte met davantage l’accent sur l’organisation collective et la force mentale, tandis que Guardiola privilégie la maîtrise du ballon et le jeu de position. De Bruyne apprécie cette nouvelle approche, même s’il reconnaît qu’elle demande une grande capacité d’adaptation.
À 33 ans, Kevin De Bruyne n’a rien perdu de son exigence. Contrairement à d’autres stars qui choisissent des fins de carrière plus confortables, il a décidé de relever un défi intense dans l’un des stades les plus bouillants d’Europe. Scudetto, Ligue des Champions, Coupes nationales : il veut tout viser, en étant pleinement conscient de la difficulté. Mais au-delà des trophées, c’est sa passion du travail bien fait qui reste son moteur principal.