La semaine de vacances de Marc Coucke a été perturbée par de grands problèmes (financiers et sportifs) dans son futur club Anderlecht. Mais aussi sur le plan personnel avec le montant de quelque 1,9 milliard que lui réclame le géant pharmaceutique Perrigo. Enfin, des questions se posent également concernant la vente d'Ostende.
Du moins, des problèmes peuvent surgir. Parce qu'il y a de bonnes chances que l'Union belge (URBSFA) émette au moins des réserves sur le plan de Coucke. Comme il voulait aller à Anderlecht au plus tard le 1er mars, la vente du KVO a été rapidement entérinée et le courtier d'assurances Peter Callant a été présenté comme nouveau président la semaine dernière.
Les experts financiers se sont immédiatement demandé comment Callant pouvait financer cet achat: son capital estimé n'est pas suffisant pour couvrir le prix demandé. Selon les journaux de Het Mediahuis, Callant n'est qu'un «passant».L'intention est de revendre le KVO dans les cinq ans et le montant atterrirait alors chez Coucke. De plus, le million de dettes du club envers Coucke serait converti en prêts bancaires. Enfin, Coucke garderait la Versluys Arena et la louerait pour environ 800 000 euros par an.
Coucke reste donc étroitement associé à Ostende et il appartient à l'URBSFA de juger si le risque de falsification de la compétition n'est pas trop grand. Pour le moment, l'Union belge s'est abstenue de toute déclaration.