"Un club comme le Standard de Liège a par exemple fait le forcing", répond l'ex-défenseur de La Gantoise Dylan Bronn, de retour au Servette Genève auquel il avait été prêté quatre mois au printemps 2024, à une question relative à ce choix de Daniel Visentini, un journaliste de la Tribune de Genève (https://tinyurl.com/mbmamc6k).
"Mais entre le Standard et le Servette, je n’ai pas hésité une seconde. Je n’ai pas oublié que le Servette m’a tendu la main il y a un an et demi, quand je n’avais plus beaucoup de temps de jeu en Italie. J’ai retrouvé le plaisir de jouer à un haut niveau à Genève. Le Servette, cela a été et reste mon meilleur choix. Le groupe est très fort, de surcroît. Il va figurer dans le haut du classement, voire jouer le titre, sans oublier que l’Europe nous attend. Même si le Viktoria Plzen ; notre adversaire au deuxième tour préliminaire de la Ligue des Champion, représente un obstacle de taille.."
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En grenat depuis cinq ansL'international tunisien (30 ans, 55 sélections, 42 caps, 2 buts, 2 assists) qui dispose d'un passeport français a quitté La Gantoise après 77 matches et 10 buts en 2020.
Depuis il a toujours porté un maillot grenat, une couleur pourtant assez inhabituelle sur les terrains de foot : au FC Metz (79 matches, 3 buts, 2 assists), à la Salernitana (55 matches, 2 assists), et donc au Servette (13 matches) qu'il retrouve après son départ de Salerne.
Victime d'une petite blessure aux ischio-jambiers il a ensuite été soit absent, soit sur le banc, lors de la dernière partie de la saison dernière, qui a vu la Salernitata chuter en Serie C.
"Je devrais peut-être demander à mon frère de trouver un boulot à Madrid !"
Arrivé libre d’Italie après la relégation de la Salernitana, Dylan Bronn a signé un contrat de deux ans avec une année supplémentaire en option.
Le Standard n'était pas, loin de là, le seul club intéressé par ce défenseur qui en impose par son calme, son élégance, sa sobriété, et ses aptitudes au rôle de leader, qu'on ne reverra donc pas sur les pelouses de Jupiler Pro League.
"J'adore le Servette", se justifie-t-il, "mais aussi la ville de Genève, où je vais donc à nouveau m'établir. En plus mon frère Doryan y travaille, un hasard qui nous avait presque déjà réunis à Metz, alors qu'il bossait à Luxembourg, juste de l'autre côté de la frontière. Il est dans la finance. Je devrais peut-être lui demander de se faire muter à Madrid, pour avoir une chance de jouer au Real."
"Qui sait..."; conclut-il.
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L'Union est bien plus avancée qu'il y a un an (https://www.footnews.be/news/468723/lunion-est-bien-plus-avancee-quil-y-a-un-an).