Dimanche, le premier grand trophée de la saison belge sera attribué. Le Club de Bruges affrontera Anderlecht en finale de la Coupe. Bruges semble partir favori, même si ce match pourrait avoir encore plus d'importance pour Anderlecht.
En effet, Anderlecht est en quête désespérée d’un titre, n’ayant plus rien remporté depuis le championnat de 2017. Le Club de Bruges a connu plus de succès ces huit dernières années et reste actuellement en lice pour le titre.
Grâce à sa victoire contre La Gantoise jeudi, Bruges a provisoirement repris la tête de la Jupiler Pro League. Anderlecht, malgré une victoire contre l’Antwerp, ne peut plus espérer intégrer le top 3.
Différence de talent
Pour Olivier Deschacht, l’écart entre les deux rivaux s’explique surtout par une différence de qualité sur le terrain. "Contre l’Union, Hazard a perdu le ballon à 50 mètres de son but, et pourtant il y a eu un but encaissé. Il y avait pourtant encore assez de joueurs pour intervenir ? À notre époque, il fallait encore passer par Biglia, moi-même, Proto… Maintenant, c’était une autoroute", déclare-t-il dans Het Nieuwsblad.
L’ancienne icône d’Anderlecht prend aussi la défense de Besnik Hasi. Depuis sa nomination, Hasi n’a pas pu améliorer la situation par rapport à ses prédécesseurs, mais selon Deschacht, ce n’est pas de sa faute.
"Ce n’est effectivement pas la faute d’Hasi. Vous n’allez quand même pas me dire qu’Hasi est un moins bon entraîneur que Hayen?", affirme-t-il. "Mais au Club et à l’Union, il y a simplement plus de qualité. Mettez-moi sur le banc à l’Union, ils continueront quand même à gagner."