Le RSC Anderlecht avait pris les mesures de sécurité nécessaires, du moins le pensait-il, pour éviter tout incident, le 20 février lors du barrage retour de l'Europa League contre Fenerbahce (2-2).
Mais ce sont ses propres supporters qui n'ont pas joué le jeu en revendant des places à des prix allant jusqu’à 500 euros aux Turcs.
Ceux-ci ont hurlé leur joie après l'ouverture du score par Youssef En-Nesyri après à peine quatre minutes de jeu.
Cela n'a forcément pas été apprécié par les fans mauves qui les entouraient dans la Tribune 3, où des bagarres ont alors éclaté.
Des dizaines de hooligans cagoulés du BCS (Brussels Casual Service) ont alors quitté leur bloc pour y participer, et échanger des coups de poing avec les Turcs.
Le match qui était considéré à haut risque avait pour rappel dû être arrêté pendant une vingtaine de minutes par l'arbitre suisse Sandro Schärer.
Quarante revendeurs et dix bagarreurs indentifiés
Le Sporting a identifié quarante coupables ayant vendu des places sur le marché noir, et leur a infligé une interdiction de stade d’un an, rapporte La Dernière Heure - Les Sports (https://tinyurl.com/3pm2bxpk).
Dix bagarreurs ont également été identifiés et ont – eux aussi – reçu une interdiction de stade.
L'UEFA a par ailleurs prononcé des sanctions contre Anderlecht, frappé d'une amende de 50.000 euros, et d'un huis-clos partiel pour son prochain match européen. Une portion de 4500 places sera fermée au public.
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