Le Standard de Liège tient à réagir officiellement aux faits qui ont eu lieu dimanche à Charleroi, après avoir pris le temps de prendre connaissance des différents éléments fournis par les autorités policières et le club hôte de la rencontre.
Le Standard se joindra "quoiqu'il arrive à une future action en justice" après "l'acte odieux" dont ses supporters ont été la cible, lors du derby wallon de dimanche soir au Sporting de Charleroi en Europe play-offs.
Il l'a en effet annoncé ce mardi dans cette première réaction officielle aux événements du Mambourg, où des engins pyrotechniques actionnables à distance ont été dissimulés sous certains sièges de la tribune réservée aux supporters visiteurs.
"Un drame a pu être évité de justesse !"
"Il est désormais clair que, lors de la rencontre Charleroi-Standard, les supporters Rouches présents en tribune ont été la cible d'un acte odieux, prémédité et destiné à porter atteinte à l'intégrité physique d'autrui", condamne le Standard pour qui "un drame a pu être évité de justesse".
"Pour le Standard, de "tels actes inqualifiables" doivent être "punis avec la plus grande sévérité par des sanctions exemplaires, afin que cela ne se reproduise plus jamais".
"Le club se tiendra informé de l'évolution de l'enquête "afin de se joindre quoiqu'il arrive à une future action en justice."
Un plan d'action doit être établi
Le Standard se dit aussi "prêt à participer activement à toute réflexion au niveau des instances du football belge, qui aurait pour objectif d'établir un plan d'action nécessaire afin de ramener plus de sérénité dans nos stades qui doivent rester des lieux de plaisir et de passion"
Les supporters du Standard, pour rappel, ont découvert des fumigènes et des feux de Bengale sous leurs sièges juste avant la rencontre Charleroi-Standard (1-0).
Ce matériel pyrotechnique était équipé d'un détonateur pouvant être activé à distance.
La police a évacué la tribune pour procéder à une enquête approfondie.
Certains supporters n'ont dès lors pu entrer dans le stade qu'après le coup d'envoi.
Les forces de police ont finalement découvert 14 engins de fabrication artisanale.
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