L'Union a gagné avec l'aide de Dieu, sans doute à la demande de Saint-Gilles. Le Club Bruges et Anderlecht ont perdu.
Une bonne affaire qui aurait été encore plus juteuse, si ses deux rivaux ne s'étaient pas inclinés face à deux autres, l'Antwerp (2-1) et La Gantoise (1-0).
Mais bon, le scénario aurait pu être différent, et l'Union, qui reste sur une série de douze matches consécutifs en Jupiler Pro League, semble à présent très bien installée dans le top 6.
Même si elle ne s'en sortira pas toujours aussi favorablement en reproduisant la prestation de dimanche contre Saint-Trond (2-1), qui n'a pas profité de son manifeste coup de mou, trois jours après l'épuisante et infructueuse prestation de Glasgow en Europa League.
"C'était un match piège", a commenté Sébastien Pocognoli en conférence de presse. "On a bien commencé, avant de baisser en intensité. On manquait de fraîcheur. Les lendemains européens sont difficiles. On a des occasions qui ne sont pas exploitées, comme jeudi, et finalement on doit une fière chandelle à Anthony Moris..."
"Encore un match piège dimanche à Courtrai !"
"Il va à présent falloir garder le cap jusqu’au bout", a poursuivi l'ancien Diable Rouge. "Les Champions play-offs constituent notre premier objectif, et après on verra. En attendant on doit encore prendre un certain nombre de points pour assurer notre place dans le top 6".
"Dimanche prochain (16h00) à Courtrai, pour commencer. Encore un mach piège, encore un match difficile. On sort d’un gros mois de janvier, mais février sera tout aussi chargé. Il va falloir être attentif au niveau médical (Charles Vanhoutte a dû être remplacé par Mathias Rasmussen à la 69e minute, ndlr)..."
Et l'Europe va revenir au galop, avec les barrages de l’Europa League contre Ajax les 13 et 20 février.
Ivanovic irremplaçable, mais...
L’Union va aussi devoir gérer son jeune buteur croate Franjo Ivanovic, certes irremplaçable, mais qui ne pourra pas tenir la distance en jouant tous les matches.
"Il s'est plaint du genou au cours de l'échauffement", révèle Pocognoli. "Il n'a que 21 ans et porte l’attaque. À moi de pousser des gars comme Promise David, Kevin Rodriguez ou Mohammed Fuseini. Ils doivent se partager la tâche devant. Le danger doit venir de partout. On aura besoin de tout le monde, si on veut être compétitif jusqu’au bout de la saison...", conclut le coach unioniste.