Invité de l'émission "69 minutes sans chichis", diffusée sur la RTBF, Michel Preud’homme a donné quelques pistes sur son avenir. Mais dans un premier temps, il a tenté d'expliquer son comportement parfois "agressif" lorsqu'il occupait le banc à Bruges.
"Je pense qu’il y a eu différentes périodes et différents moments. Il y a des moments où je suis très calme aussi. Cela dépend également des groupes que j’entraîne. Par exemple, au Standard, j’avais un groupe avec Sergio Conceiçao et Sa Pinto. C’étaient des gens déjà fort bouillants. Là, je devais un peu tempérer. A Bruges, par contre, ils étaient très gentils, bien ordonnés et il fallait les faire sortir de leur coquille. J’essaie de compenser un trop d’une équipe ou un trop peu", a révélé MPH.
Et de poursuivre: "Une équipe doit montrer une saine agressivité et c’est aussi une manière de transmettre à mes joueurs la rage de vaincre et de leur montrer, à ma manière, que je suis avec eux. Avant dans le bloc de l’Est, la spécialité était de voir des coaches sur le banc sans aucune expression pendant 90 minutes. Qu’est-ce que vos joueurs peuvent ressentir avec cela ? Il faut leur donner une impulsion. Une partie de mes réactions est contrôlée pour mon équipe. Mais il y aussi des réactions d’injustice. Si on ne réagit pas, on va croire que tout le monde est d’accord et qu’il n’y a pas de problème. J’ai parfois exagéré dans mes réactions mais sans insulter personne ", a-t-il reconnu.
En congé depuis plusieurs mois, impossible ne pas l'interroger sur son avenir. Que peut-on lui souhaiter? "Si je reprends dans le football, c’est de faire le bon choix et que je puisse conserver certains moments comme j’ai eu avec mes proches pendant ces derniers mois. Si je deviens entraîneur de l’équipe nationale, je sais qu’il faudra gagner le championnat d’Europe des Nations (sourire). Donc, vous pouvez me souhaiter cela".