Les (petits) malheurs de Marc Delire

Donald Trump était tout petit par rapport à... Marc Delire, mardi à la Une de La Province (https://tinyurl.com/ymsjsd49), au lendemain de l'investiture du 47e président américain, le GLB de Washington.

Le fait divers dont le commentateur sportif namurois de multiples chaînes (Proximus TV, DAZN...) a été la victime un soir du mois de novembre, était pourtant d'une actualité moins brûlante.

Une mésaventure, plutôt qu'un malheur, d'ailleurs, mais qui aura tout de même obligé le fils de l'ex-international du Standard et du Sporting de Charleroi Michel Delire (5 sélections entre 1957 et 1960, 1 but) à avancer 600 euros de franchise.

La Jeep Compass de Marc Delire, garée dans le parking souterrain de l'hôtel Van der Valk de Mons, a en effet été sensiblement "chiffonnée", plutôt que "complètement défoncée sur tout le flanc gauche" comme il le déclare, par un automobiliste singulièrement maladroit et surtout indélicat, puisqu'il s'en est allé sans laisser sa carte de visite, mais (heureusement) filmé par les caméras de sécurité.

LIRE AUSSI: Nouveau rebondissement dans le feuilleton DAZN : VRT et VTM à l'affût
Scandalisé par la lenteur de la procédure

Aux prix actuels des carrossiers, il y en avait pour plus de 2.500 euros de dégâts, dont 600 de franchise, à charge de MD, scandalisé par la lenteur de la procédure, ralentie par les circonstances du sinistre.

"Imaginez quelqu'un n'ayant pas les moyens d'avancer la somme", dénonce-t-il. "Ce n’est pas normal que ce soient les victimes qui trinquent".

Sans doute, mais le véhicule n'était pas immobilisé, et la réparation pouvait donc attendre !

Du moins dans le cas présent...

Ce qui n'est pas le cas des véhicules incendiés au nouvel-an à Cureghem (Anderlecht), dont les propriétaires ont peu de chance de toucher un centime...

"Il faudrait relancer le métier de chasseur de primes !"

"Les coupables peuvent rester tranquilles dans leur fauteuil, le temps que la procédure avance (très) lentement", fustige Marc Delire, 60 ans.

"J’aimerais qu’on la simplifie, ou alors... je propose de relancer le métier de chasseur de primes. Une personne ira frapper à la porte de celui dont on connaît la plaque d’immatriculation pour réclamer cet argent (sauf que c'est en principe l'assureur, et non l'automobiliste, qui indemnise le conducteur en droit, ndlr). Et l’incident sera clos. Cela permettra de désengorger les tribunaux..."

"Le comble dans cette histoire", conclut Marc Delire, "c’est que je devais vendre ma Jeep le lundi qui avait suivi cet incident. La vente a évidemment été annulée... "

Au final l'affaire s'est réglée en deux mois...