Georges Leekens distribue des bons bulletins aux jeunes entraîneurs belges

À 75 ans l'ex-entraîneur des Diables Rouges de janvier 1997 à septembre 1999 Georges Leekens aime la jeunesse.

Et en particulier celle des entraîneurs belges auxquels peu importe les raisons, probablement surtout financières, nos clubs font enfin appel, après avoir si souvent confié leur équipe à des étrangers pas forcément compétents pour le poste

"J’aime ce que font des gars comme Timmy Simons (Westerlo, 48 ans), Nicky Hayen (Club Bruges, 44 ans), Sébastien Pocognoli (Union Saint-Gilloise, 37 ans), David Hubert (RSC Anderlecht, 36 ans), Wouter Vrancken (La Gantoise, 45 ans) et Jonas De Roeck (Antwerp, 45 ans)…", dit ainsi "Long Couteau" qui a semble-t-il entre autres oublié Vincent Euvrard (Dender, 42 ans) dans l'édition dominicale de La Province (https://tinyurl.com/487fdevb).

Ils méritent tous un bon bulletin selon lui, même si Hubert reste sur deux échecs (2-0 au KRC Genk, et 2-3 contre Dender).

"Peut-être, mais l'équipe revient de très loin, et ce qu'elle montre avec son nouvel entraîneur est intéressant..."

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"Dommage pour Charleroi, chapeau à Leko et surrtout aux supporters du Standard !"

Nicky Hayen, lui, est premier de la classe.

"L'ADN du Club est présent, il a amené de la concurrence, de l’enthousiasme, un engagement à 200 %, une mentalité de fer..."

Bref le Club reste favori pour le titre au bout des Champions playoffs, qui opposera les six premiers actuels.

"Domage pour Charleroi (un des anciens clubs de Leekens, comme le Club Bruges, ndlr), d'ailleurs".

"Rik De Mil tire en effet également bien son épingle du jeu. Mais le Sporting sera trop court pour intégrer le Top 6"

"Et le Standard aussi, malgré le bon travail d'Ivan Leko, à moitié belge, lui", précise-il en riant.

"On sait bien que c’est un problème d’argent. Leko est un passionné, mais pas un magicien. On dit que les grands clubs ne meurent jamais, j’ai donc le sentiment que le Standard va revenir. Mais ce que font actuellement ses supporters est incroyable..."

"L'Union en sait quelque chose… "

Leekens n'oublie pas pour autant de mettre aussi en lumière le travail "fantastique" de l'Allemand Thorsten Fink à Genk.

"Mais garder le cap jusqu’au bout n’est pas facile", prévient-il , "l’Union en sait quelque chose…"

Et à propos de l'Union: "je salue au passage la manière dont Sébastien Pocognoli y a redressé la barre. On sait que la patience est rare dans le monde du foot, mais il fallait du temps pour organiser une équipe qui était renouvelée..."

"On pourrait avoir des demi-finales de feu..."

La saison régulière qui reprend vendredi à Sclessin (Standard - Courtrai) n'aurait donc plus beaucoup de secrets à révéler d'ici la 30e journée.

Ce n'est, heureusement pour les amateurs de thrillers, pas le cas de la Coupe, dont les quarts de finale auront lieu mercredi et jeudi.

"Je l'ai gagnée deux fois avec le Cercle (1-1, 5-4 aux tirs au but contre Beveren en 1985) et le Club (3-1 contre Malines en 1991), et j’ai aussi perdu des finales avec le Cercle (0-3 contre le Club Bruges en 1986) et Malines (1-1, 10-11 aux tirs au but contre l'Antwerp en 1992)", rappelle malicieusement Leekens.

"Antwerp - Union, c'est un remake de la finale de mai dernier. On pourrait bien avoir des demi-finales (en aller-retour, pour rappel, ndlr) de feu avec Club Bruges - KRC Genk et Anderlecht-Union"....