Le VAR fait beaucoup parler de lui en Belgique. Quand il est présent, il y a des erreurs parfois plus grosses encore que quand il n'est pas utilisé. Mais quand il n'est pas là, comme à Antwerp - Bruges, on réclame son utilisation.
Ce qui semble de plus en plus certain, c'est que le Video Assisten Referee sera bien utilisé lors de la prochaine coupe du monde en Russie, du 14 juin au 15 juillet. Lundi, à Zürich, l' International Football Association Board (IFAB) a analysé son utilisation dans plus de 20 pays, dont la Belgique, et elle reconnaît que les résultats sont encourageants. La décision définitve tombera le 3 mars.
Une étude de la KU Leuven démontre que sur 800 matches disputés depuis mars 2016, le VAR a eu un impact positif sur le résultat. Sans ce système, les décisions des arbitres étaient correctes à 93 %. Avec lui, la marge d'erreur n'est plus que de 1,1 %.
Les adversaires du VAR estiment que le jeu est trop souvent interrompu et qu'on perd trop de temps mais l'enquête démontre que c'est faux. En moyenne, le VAR analyse 5 phases par match, ce qui lui prend 20 secondes. S'il doit communiquer avec l'arbitre de terrain, cela prend 39 secondes. Et s'il faut revoir les images, ça prend 1'10. Au total, le VAR fait perdre moins de 1 % du temps de jeu.
Au sein de la FIFA, le président Gianni Infantino est favorable à l'introduction du VAR. Selon Philippe Le Floc'h,n chef du marketing "le VAR sera utilisé également pour des raisons économiques". La FIFA négocie en effet avec des investisseurs: des publicités pourraient apparaître à l'écran à chaque interruption.
En Belgique aussi, les partisans du VAR sont de plus en plus nombreux. Si l'International Board donne son accord, la saison prochaine, tous les matches de Jupiler Pro League recevront l'assistance du VAR.