La Pro League et l'Union belge de football (URBSFA) ont réagi lundi aux déclarations de Paul Gheysens, président de l'Antwerp, après le partage contre le Club de Bruges (2-2) dimanche. Ce dernier a déclaré vouloir acheter le matériel vidéo pour que l'Antwerp puisse bénéficier, lors de chaque rencontre à domicile, du VAR, le système d'assistance vidéo à l'arbitrage. "Ce n'est pas envisageable", selon Pierre François, CEO de la Pro League et Johan Verbist, patron des arbitres de l'URBSFA.
Le VAR est testé pour la première fois cette saison en Pro League lors de 48 duels en phase régulière. "C'est ce qui a été décidé avec la Pro League et l'IFAB, l'instance internationale qui régit les règles du football. C'est une année de tests et nous n'avons pas la permission d'implémenter le VAR sur davantage de rencontres. Il est donc inutile d'acheter son propre matériel vidéo" a expliqué Pierre François.
En plus des 48 duels de la phase régulière (trois matches à domicile par club), le VAR pourra également être utilisé lors de 30 matches des play-offs, la finale des play-offs 2, le match de barrage entre le play-off 1 et le play-off 2, la finale de la Coupe de Belgique et les deux matches de barrage en D1B pour la promotion dans l'élite.
Mi-décembre, l'assemblée générale de la Pro League a donné son feu vert pour l'implémentation complète de l'arbitrage vidéo à partir de la saison 2018-2019, sous réserve de l'évaluation positive de l'IFAB prévue au printemps 2018. "Nous avons pris la décision assez tôt afin d'entamer les préparatifs le plus vite possible. Huit équipes sont déjà formées" a ajouté Pierre François.
Mardi, la Pro League rédigera une note dans laquelle seront listées les plaintes des clubs concernant le VAR. Elle sera ensuite transmise à l'IFAB via l'Union belge.