Genk doit-il craindre un départ estival de Karetsas ?

Thorsten Fink, reconnu pour sa capacité à offrir des opportunités aux jeunes talents tout au long de sa carrière, s’intègre parfaitement à l’approche du KRC Genk. Face aux Mauves et Blancs, il a titularisé Konstantinos Karetsas, qui a une fois de plus brillé. Mais Genk pourra-t-il encore longtemps compter sur sa pépite ?

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Karetsas, le joyau de la Jupiler Pro League

Considéré comme le plus grand talent du championnat belge, le jeune milieu offensif, à seulement 17 ans, a déjà marqué la saison. Ses performances décisives face au Club de Bruges et à Anderlecht, avec un but et une passe décisive, confirment son immense potentiel et sa capacité à s'imposer au plus haut niveau.

Un modèle inspiré de Duranville ?

Les plus grands clubs européens suivent de près l’évolution de Karetsas. Bien qu'ils aient déjà tenté de le recruter, le joueur a préféré s'affirmer d'abord au sein de Genk, un choix judicieux. Ambitieux, Karetsas a cependant déclaré à La Dernière Heure : « Je veux suivre la trajectoire de Julien Duranville. »

Cette remarque étonne, car Duranville avait quitté Anderlecht après seulement onze matchs avec l'équipe première. Karetsas, lui, a déjà disputé 17 rencontres, mais à Genk, la perspective du mercato estival suscite des inquiétudes.

Une éventuelle vente en 2025

À l’instar de clubs comme Chelsea qui déboursent 20 millions d’euros pour des talents tels que Mike Penders, Karetsas semble indiquer qu’il privilégiera une étape intermédiaire avant de viser les sommets. « Jouer est ce qui compte le plus dans les années à venir », a-t-il affirmé.

Des ambitions élevées mais réalistes

« Je rêve en grand et je veux atteindre l’élite mondiale. Mais avant cela, je veux encore marquer des buts et faire des passes décisives avec Genk, pour décrocher le titre et la Coupe », a confié le prodige. Sous contrat avec Genk jusqu’en 2027, le club devra cependant évaluer ses options. Si une vente est envisagée pour 2025, les Limbourgeois pourraient maximiser leurs gains. Attendre jusqu’en 2026, lorsque Karetsas n’aura plus qu’un an de contrat, pourrait réduire légèrement le montant, bien qu’il reste conséquent.