En Belgique, l'opération "Mains propres" a fait grand bruit quand elle a éclaté. Si on en parle désormais beaucoup moins, il reste des dossiers toujours ouverts.
Dejan Veljkovic, qui a été l'un des principaux noms cités, est revenu sur certaines opérations problématiques, qui ont été visées par les enquêtes menées.
Anderlecht, Bruges et Genk prennent cher
"La direction d'Anderlecht m'a demandé de trouver une construction étrangère pour payer le transfert de Milan Jovanovic. Le Club de Bruges a proposé de régler en partie l'indemnité de départ de Georges Leekens par l'intermédiaire de ma société à Chypre. La direction de Genk a conclu un accord similaire pour payer Peter Maes par le biais d'une construction fiscale", explique-t-il à Het Laatste Nieuws.
Ce que Veljkovic déplore, c'est de ne pas pouvoir disposer d'une seconde chance malgré la bonne volonté affichée. Certains ont pu disposer de cette chance, comme Patrick Janssens, l'ancien de Genk qui a fait son retour en politique. C'est aussi le cas de Mogi Bayat, qui a pu reprendre ses activités, même s'il est moins omniprésent que par le passé.
Une deuxième chance
Il y a aussi ceux qui ont eu l'opportunité de se voir offrir une remise de peine. C'est notamment le cas de Bart Verhaeghe, Vincent Mannaert, Herbert Houben, Peter Maes et bien d'autres.
Même si Veljkovic était au centre de l'organisation, de nombreuses personnes ont fait appel à ses services et en ont profité pour finaliser des transactions illégales. Le dossier est loin d'être refermé et il se pourrait qu'il faille encore des années pour en voir la fin. En attendant, Veljkovic doit continuer de prendre son mal en patience.