Contre l'Italie à Rome, la Belgique a réussi à décrocher un match nul. Mais cela s'est fait en grande partie grâce à l'exclusion de Lorenzo Pellegrini, qui a contraint la Squadra Azzurra à jouer à dix pendant plus d'une mi-temps.
Avant cela, les Diables Rouges avaient pris deux buts rapides et il était plus que probable qu'un ou plusieurs autres buts italiens tombent avant la fin de la rencontre. Au lieu du match nul, on aurait donc pu assister à une vértiable correction de la part de l'Italie.
Des débuts de rêve
Le contraste est donc particulièrement saisissant entre la rencontre disputée à Rome et celle qui avait permis de découvrir Domenico Tedesco, le 28 mars 2023 contre l'Allemagne à Cologne. Ce jour-là, les Diables rouges l'avaient emporté 2-3 contre la Mannschaft et l'enthousiasme régnait.
Tedesco tombait d'ailleurs dans les bras de son ami et responsable de la communication, Carsten. Même si l'Allemagne n'affichait pas un niveau digne de son rang, la battre pour la première fois depuis 1910 permettait d'entrevoir la suite des événements avec optimisme. Mais depuis, les choses ont changé.
La Belgique métamorphosée
Il y a notamment eu un Euro qui est passé par là avec une énorme déception. Pour l'élimination, certes, mais surtout pour le jeu proposé durant les rencontres de phases de groupes. En Ligue des Nations également les inquiétudes se sont multipliées.
En France, la Belgique a disputé une bonne première demi-heure avant de s'effondrer. En Italie, les Diables rouges ont pris l'eau dès le début de la rencontre. Et le mouvement demandé par Tedesco dans la défense adverse n'a jamais été vu.
En dix-neuf mois, la Belgique s'est donc métamorphosée mais pas dans le bon sens. Les expérimentations tactiques en vue des qualifications de la Coupe du Monde ne portent pour le moment pas leurs fruits et Tedesco va devoir trouver comment rassurer, son groupe, les supporters, les observateurs.