Cette semaine, les Diables rouges sont de nouveau réunis pour disputer deux nouvelles rencontres de Ligue des Nations. En fond, il y a pas mal de questions sur la situation de Domenico Tedesco.
Après un Euro raté, beaucoup se sont demandés si le temps n'était pas arrivé de changer de sélectionneur, même si ce dernier avait été prolongé jusqu'en 2026 avant l'été. Pour le moment, la décision est de poursuivre avec lui.
Pas un mauvais bilan
Et si c'était la bonne décision ? Car si le bilan des dernières rencontres n'est pas bon, le bilan global n'est pas si mauvais que cela. Ayant dirigé vingt rencontres des Diables rouges, l'Italo-Allemand en a remportées douze pour cinq partages et trois défaites. Mais avec trois défaites lors des six dernières rencontres, le bilan donne l'impression d'être plus mauvais qu'il ne l'est vraiment.
Et puis l'adversité des Diables a été un peu plus intense qu'avec Roberto Martinez, qui a souvent eu de le chance dans les différents tirages au sort et qui a évité les gros morceaux notamment lors des qualifications.
Des raisons externes ?
La deuxième raison de conserver Tedesco, elle est en lien avec les finances de l'Union belge. Alors que l'heure est à l'austérité, se séparer de Tedesco signifierait s'acquitter d'une indemnité importante. Et puis il faudrait aussi payer pour son remplaçant et il n'est pas certain que les moyens soient disponibles pour se le permettre.
Enfin, il y a la transition générationnelle. Celle qui doit permettre de passer de la génération dorée avec la génération actuelle, qui n'est pas encore au même niveau. Si le talent ne manque pas, l'expérience en revanche n'est pas encore là.
En 2018, la majorité des joueurs évoluait dans le top 15 des plus grands clubs mondiaux et avaient disputé des rencontres à enjeu. Ils abordaient également la compétition dans la peau des favoris. Comme l'a rappelé De Bruyne récemment, la génération actuelle est plus proche de la génération dorée en 2012 que celle en 2018. Il va donc falloir se montrer patient, avec les joueurs mais aussi avec le sélectionneur.