Bruges sanctionné par l'UEFA à cause de ses supporters

Mercredi, le Club de Bruges a remporté une victoire 0-1 contre Sturm Graz. Il y avait donc de quoi se réjouir pour les supporters brugeois en Autriche, même si certains mécréants ont malheureusement donné une interprétation bizarre à ce concept.

Ainsi, après le coup de sifflet, du matériel pyrotechnique a été soudainement jeté sur le terrain depuis la section des visiteurs. Un acte incompréhensible qui vaudra aux champions nationaux une lourde amende de la part de l'UEFA.

Het Nieuwsblad rapporte que le Club fera tout son possible pour identifier les personnes qui ont lancé les fusées et les bombes fumigènes.

Le Club de Bruges recherche le(s) coupable(s)

Mais cela ne s'annonce pas facile, car au moins l'un d'entre eux portait une cagoule. Il reste donc à voir si les responsables se verront présenter la facture. Par ailleurs, un autre incident survenu au stade Wörthersee est venu entacher la victoire de Bruges : le désormais célèbre « salut des Kühnen ».

Sur les 700 supporters qui se déplaçaient, quelques-uns ont refait le salut nazi. Ce fut également le cas lors de la visite au Standard, qui avait entraîné une quarantaine d'interdictions de stade ainsi qu'une grande agitation. Le groupe de supporters North Fanatics, qui a été dissous à la suite de l'incident, prend ses distances par rapport aux faits.

Interdiction de stade en Belgique

« Nous ne pouvons que constater qu'aucun de nos membres n'était présent lors du match. Ceci peut être confirmé par la cellule de sécurité du Club de Bruges », peut-on lire dans une réponse écrite.

Le club est actuellement à la recherche des personnes impliquées et, selon plusieurs médias, il aurait déjà identifié l'un des auteurs. Il s'agit d'un récidiviste qui avait déjà fait l'objet d'une interdiction de stade après l'action à Sclessin, mais comme cette interdiction ne s'applique qu'en Belgique, il a pu valablement obtenir un billet.

Une chose que le Club et la Pro League veulent changer. Het Laatste Nieuws ajoute que le reste des supporters a condamné les abus par des chants.