Quand il a succédé à Roberto Martinez, on ne savait pas trop quoi attendre de Domenico Tedesco. Inconnu en Belgique, on savait qu'il allait devoir permettre aux Diables Rouges d'entamer le virage entre deux générations.
Rapidement, il a donc décidé de faire ce que son prédécesseur n'avait que peu fait en intégrant des jeunes joueurs au groupe. La génération dorée a donc petit à petit été poussée vers la sortie et les annonces de retraite internationale se sont succédées.
Une absence remarquée
Mais pour Tedesco, pas question de se passer de certains éléments fondamentaux de l'équipe pour la cause. Notamment Kevin De Bruyne, qui est le capitaine. Ou Romelu Lukaku, le meilleur buteur de l'histoire de la Belgique avec 85 réalisations.
Mais une fois de plus, l'attaquant ne sera pas là pour le rassemblement de ce mois d'octobre. Comme en septembre, il a demandé à Tedesco pour pouvoir rester à Naples et ainsi faciliter son intégration au groupe. Car Lukaku est arrivé tard dans son nouveau club et chaque occasion de connaitre un peu mieux ses coéquipiers est donc bonne à prendre.
"Tedesco se fragilise"
Avec l'absence de De Bruyne en raison d'un pépin physique, ce sont donc deux joueurs importants qui manqueront pour la double confrontation contre l'Italie et la France. Dans le cas du joueur de City, pas grand chose à faire.
En revanche, dans le cas de Lukaku, Philippe Albert n'est pas certain qu'accorder à Big Rom le droit de rester dans son club était la bonne chose à faire. "En lui permettant de ne pas venir chez les Diables rouges, Domenico Tedesco se fragilise", déclare l'ancien défenseur à Sudinfo.
La décision risque en tout cas de faire parler, surtout si les résultats ne devaient pas être à la hauteur et si les joueurs présents devaient être en panne d'inspiration, comme ce fut le cas contre la France à Lyon, avec des attaquants muets.