Les Diables Rouges ont été battus une nouvelle fois par la France lors de la dernière trêve internationale. Le statut de la Belgique en tant que « grand pays du football » commence de plus en plus à s'effriter. Mais selon Vincent Kompany, il n'y a aucune raison de paniquer.
Après une période noire où l'équipe nationale a manqué les grandes compétitions les unes après les autres, le retournement de situation s'est opéré à partir de 2008. Plusieurs jeunes talents belges ont commencé à percer, tant dans le championnat national qu'à l'étranger. Il est vite apparu qu'une « génération dorée » avait vu le jour.
Cette « génération dorée » n'a toutefois pas réussi à remporter le moindre prix. Mais elle a créé une période glorieuse. Soudain, les Belges ont pu se hisser à côté des plus grandes nations du football, comme en témoigne la longue période passée en tête du classement FIFA. Les Diables n'abordaient plus les tournois en tant qu'équipes faibles mais bien comme favoris.
La confiance de Kompany
Au fil des ans, cette « génération dorée » s'est toutefois de plus en plus effritée. L'échec de la Coupe du monde au Qatar en a marqué la fin définitive.
Sous la houlette du nouveau sélectionneur Domenico Tedesco, un nouveau chapitre s'est ouvert. L'équipe compte de nombreux jeunes joueurs, qui ont également le potentiel nécessaire. Pour l'instant, ce changement de génération n'a pas donné grand-chose.
Après l'échec du Championnat d'Europe, une nouvelle déception a suivi contre la France. Malgré cela, Kompany ne pense pas qu'une critique sévère soit déjà de mise.
« En tant qu'ancien Diable et ancien capitaine, je veux continuer à les soutenir. C'est toujours appréciable de critiquer et de mettre le doigt sur la plaie, mais ce n'est pas ce que je veux faire », ajoute-t-il au micro de DAZN.
La patience est de mise
Selon l'actuel entraîneur du Bayern Munich, il y a suffisamment de talents pour construire. Il a même cité le nom de trois d'entre eux. « Une nouvelle génération de talents est en train d'arriver. Avec des gars comme Doku, Bakayoko, Duranville, ... et j'en passe. Mais dans un pays de 11 millions d'habitants, cela ne va pas si vite. La France, par exemple, a tout un réservoir et peut aligner six équipes. Chez nous, cela prend un peu plus de temps et la mayonnaise doit aussi prendre. Nous avons la chance qu'une autre génération talentueuse puisse percer. Mais ce ne sera pas facile".
❤️ | @VincentKompany blijft hoopvol over de Rode Duivels! 🫶🇧🇪 pic.twitter.com/A3OwXBnnlQ
— DAZN België (@DAZN_BENL) September 16, 2024