Depuis son arrivée à Anderlecht, Lukasz Teodorczyk se fait remarquer. Par ses buts, d'abord: la saison dernière, il a été sacré meilleur buteur du championnat. Mais aussi par sa mauvaise humeur, à laquelle personne n'échappe.
Il s'en est d'abord pris aux journalistes, refusant systématiquement toute demande d'interview, même lorsque tout allait bien pour lui.
Ce sont ensuite les supporters adverses qui ont fait connaissance de... ses doigts. Puis vinrent les adversaires, avec quelques coups qui lui ont valu une suspension.
Maintenant, ce sont ses propres équipiers. Samedi, à l'entraînement, il a failli envoyer Amuzu à l'hôpital et a planté ses doigts dans la bouche de Kayembe.
Et bien qu'il ne marque plus, Hein Vanhaezebrouck continue à lui faire confiance, au point d'avoir écarté Harbaoui et Beric pour le soulager. Mais l'entraîneur commence à comprendre. "Teo n'est pas facile à cerner. Il vit dans son monde et c'est compliqué. Le matin, il peut être de bonne humeur puis tirer la gueule cinq minutes plus tard et redevenir joyeux tout aussi vite", dit-il dans Het Laatste Nieuws.
Et comme elle l'a payé très cher, la direction d'Anderlecht ose à peine intervenir. Marc Coucke parviendra-t-il à changer cela?