De Bruyne ne veut pas le dire, mais a mis le doigt desssus !

"Il n'y a pas grand-chose à dire", a d'abord répondu le capitaine belge Kevin De Bruyne au micro de VTM tenu par Gilles De Bilde, après la déroute désormais historique de Lyon contre les Bleus, avant d'admettre: "Oui, la France était plus forte que nous. Mais ce n'est pas, loin s'en faut, la seule explication à notre défaite..."

Et de se lâcher: "nous sommes trop nombreux derrière. Si vous restez à six derrière, il n'y a pas de connexion. Forcément ! Mais il ne s'agit pas uniquement d'une question de transition, plutôt une question de personnes qui ne remplissent pas leurs fonctions. C'est aussi clair que ça. Certains joueurs n’ont pas effectué leurs tâches. Point à la ligne !"

Ce qu’on doit améliorer ?. "J’ai dit mes vérités dans le vestiaire à la mi-temps (1-0), mais à ton micro je me l'interdis. J'ai 33 ans, maintenant, je sais désormais mieux que jadis à Genk quand j'en avais 18, ce qu'il ne faut pas publiquement déclarer. Mais certaines choses sont absolument inacceptables".

"L'équipe doit être meilleure à tous points de vue. Le niveau est élevé, mais si vous ne pouvez pas gérer le haut niveau, c'est que vous n'êtes pas assez bon pour le top. Et si vous n'êtes pas assez bon, vous devez quand même tout donner, ce que certains ne font pas. Or si vous ne faites même pas cela, c'est fini..."

"Je peux accepter qu’on n'est plus aussi fort qu’en 2018 – je suis d'ailleurs le premier à l'avoir dit – mais je ne peux pas tolérer la façon dont on a joué ce soir."

"C'est à vous de voir..."

"Pour le reste, c'est plutôt à vous de voir...", a-t-il conclu.

Et ce qu'on a vu est évidemment affligeant.

Il n'y avait tout simplement pas photo avec les Bleus, dans aucun domaine mais surtout, en un mot, plus professionnels.

L'impression, en espérant qu'il s'agit seulement d'une impression, c'est que si les joueurs se disent tous très fiers de porter le maillot des Diables Rouges, et affirmaient être bien décidés à ne pas subir une nouvelle fois la loi des Français, il s'agit davantage d'un discours que d'une réalité.

Que l'équipe nationale compte moins à leurs yeux que leur club. Elle leur procure d'agréables intermèdes en cours de saison, mais comme l'a dit KDB, ils ne viennent pas avec l'intention de tout donner, comme en Premier League, où aucun entraîneur ne tolèrerait un tel manque de professionnalisme.

Tedesco ne survivrait pas à une deuxième affaire Courtois

Ce qui est sans doute plus difficile pour Domenico Tedesco, dans un contexte tout différent, où une deuxième affaire Courtois lui vaudrait à coup sûr son C4.

Mais quand on regarde jouer d'autres sélections, quel que soit leur niveau, on voit bien que leurs joueurs se donnent à fond.

Pour leur pays !

Mais il est vrai que chez nous, le (futur) Premier ministre et son puissant parti qui en plus n'est pas le seul, ne montre pas l'exemple du patriotisme, lui qui songe en priorité comment il va réussir à couper le pays en deux.