Pour les Diables Rouges, le rassemblement pour la Ligue des Nations a été l'occasion de revenir sur l'Euro.
Le bilan est évidemment le même pour tout le monde, il y a de la déception. Une déception que chacun a essayé d'expliquer et de la part des responsables des coupables à trouver. Depuis plusieurs semaines, les têtes tombent les unes après les autres.
Les têtes tombent
Jelle Schelestraete, le directeur opérationnel, a été le premier à faire les frais du mauvais Euro. Ce fut ensuite le cas de Franky Vercauteren, le directeur technique. Et puis il y a eu le CEO, Piet Vandendriessche. Des personnes qui ont été engagées parce qu'elles elles étaient considérées commes des pointures dans leur domaine.
Et pourtant, le départ de chacune d'entre elles s'est fait sans aucun état d'âme. Au final, il ne reste guère plus que Domenico Tedesco en place. Critiqué, le sélectionneur a accepté de faire son auto-critique et son mea culpa mais est-ce la seule raison pour laquelle il est resté et pas les autres ?
Une certaine continuité
Ce que l'on sait, c'est que l'Union Belge est dans une politique de réduction des coûts après un bilan financier qui n'est pas bon. Se séparer de certains salaires importants est donc certainement une partie de la stratégie pour améliorer le bilan.
Quant à Domenico Tedesco, s'en séparer aurait évidemment un coût mais il faudrait aussi retrouver un sélectionneur à payer moins cher si l'idée est de faire des économies. Le conserver, lui qui a un contrat jusqu'à la Coupe du Monde 2026, est donc peut-être la meilleure solution.
D'autant que la transition entre la génération dorée et la nouvelle génération est plus qu'entamé et que c'est Tedesco qui l'a initiée. Changer de sélectionneur dès à présent, c'est risque de devoir faire face à des bouleversements avec des échéances importantes qui arrivent.