Ligue des Champions : "l'autogoal de Buzek est un signe du destin !"

"Miracle", signe du destin", on peut jouer sur les mots. Mais si l'Union Saint-Gilloise a remporté la Coupe de Belgique la saison dernière, c'est grâce au but inscrit contre le cours du jeu par Koki Machida au match-aller de la demi-finale au Club Bruges, qui menait 2-0, et espérait inscrire un troisième but avant le coup de sifflet final.

Au lieu de cela ce fut 2-1, et 2-0 pour l'Union au retour !

Un scénario qui pourrait se répéter ce mardi (20h30) au Lotto Park contre le Slavia Prague, au match rtetour du troisième tour préliminaire de la Ligue des Champions.

Mercredi passé à l'aller souvenez-vous, l'Union est menée 3-0, un score qui ne lui laisse pratiquement aucune chance de qualification, lorsque Alexandr Buzek prolonge dans son propre but, un centre diabolique d'Alessio Castro-Montes.

C'est "le signe du destin" évoqué plus haut, auquel veut s'accrocher l'entraîneur des jaunes et bleus Sébastien Pocognoli, pour encore croire aux chances unionistes d'accéder aux barrages, contre le gagnant de l'affrontement entre Lille et Fenerbahce (2-1 à l'aller).

"Deux buts d’avance, ce n’est pas synonyme de qualification !"

"J'avais dit que tout restait possible dès la fin du match à Prague", a rappelé lundi en conférence de presse au centre d’entraînement de Lierre, l'ancien latéral gauche.

"On a bénéficié un peu par hasard de cet autogoal, même s’il résultait d’une bonne combinaison. Mais il pourrait finalement valoir son pesant d'or. Je crois au destin, et je pense donc que s’il est tombé, c’est le signe qu’il y a une opportunité d’espérer, et qu’il faut tout faire pour renverser ce désavantage de deux buts. Dans le foot, deux buts d’avance, ce n’est d'ailleurs pas synonyme de qualification. Surtout avec un deuxième match à l’extérieur. À nous d’être opportunistes ce mardi. Pour moi, c'est encore du 50/50..."