Ce dimanche à Sclessin, les supporters du Club de Bruges se sont illustrés de la plus mauvaise des façons avec des saluts néo-nazis pendant la rencontre.
Des images ont rapidement fait le tour des réseaux sociaux, le Club de Bruges a identifié 24 supporters et a entamé une procédure d'exclusion des stades, le procureur fédéral a également entamé une procédure, contre le club cette fois.
"Violents et terroristes"
Malgré cela, le groupe North Fanatics 13 se défend des accusations qui l'accablent. "À notre grande surprise, après la publication de ces images, nous avons été appelés 'néonazis'. Que ce soit clair : nous nous distancions de toute forme de racisme, de néonazisme ou d'antisémitisme. La diversité est bien présente depuis des années dans notre groupe et notre club. Il est frappant que des médias tentent aujourd'hui de nous étiqueter comme néonazis en raison de photos tirées de leur contexte", écrit le groupe de supporters sur les réseaux sociaux.
Et les fans brugeois vont plus loin en accusant le Standard : "On sait depuis longtemps que le Standard se présente comme un club d'extrême gauche, et ne cache pas ses liens avec diverses organisations antifascistes européennes. Celles-ci sont violentes, terroristes et n'ont pas plus leur place dans nos stades que le nazisme."
"Nos gestes nationalistes ne sont pas une romantisation du nazisme mais un geste d'opposition à d'autres mouvements dictatoriaux et extrémistes. Ces gestes ont été faits ces dernières semaines par divers sportifs et supporters. Il n'est pas question de nazisme", conclut North Fanatics 13.