Ce dimanche à Sclessin, le Standard receveait le Club de Bruges dans le cadre la deuxième journée de Jupiler Pro League.
Une rencontre placée sous le signe de la lutte contre le racisme côté liégeois, avec une banderole "Siamo tutti antifascisti" déployée dans les tribunes. En face, son de cloche opposé avec un "Fck antifa" et des saluts de Kühnen, utilisé par les néo-nazis et illégal en Allemagne.
Le bureau fédéral s'en charge
Un geste qui n'a pas échappé au procureur fédéral, qui envisage de citer le Club de Bruges devant la chambre nationale de lutte contre la discrimination et le racisme, un organe créé en juillet 2021 par la fédération belge de football.
"Le Bureau fédéral ne se concentre pas sur les individus, mais plutôt sur le club", explique le procureur fédéral Ebe Verhaegen. "Car, en tant que tel, il est objectivement responsable du comportement de ses supporters. Entre-temps, j’ai également pu consulter le rapport du délégué du match qui était présent à Sclessin dimanche. En ce qui nous concerne, ce rapport contient suffisamment d’éléments pour que nous puissions prendre rapidement des mesures supplémentaires."
Pour les Blauw en Zwart, il y a donc la possibilité de voir de lourdes sanctions financières être appliquées pour le comportement des fauters de trouble. Des actions alternatives peuvent s'y ajouter comme la diffusion du message du plan d'action "Come Together".