Anderlecht a entamé la nouvelle saison par une victoire contre Saint-Trond. Malgré un match très médiocre, c'est un bon résultat si l'on considère que la sélection est loin d'être au point. Mais à l'avenir, on est en droit d'attendre beaucoup plus du Sporting.
Anderlecht a perdu le titre in extremis à la fin de la saison dernière, mais peut être satisfait du chemin parcouru. Le club est passé de la onzième à la troisième place au classement. Cela s'accompagnait encore trop souvent d'un jeu plutôt médiocre, le RSCA devant souvent compter sur un coup d'éclat ou un coup de chance pour obtenir un bon résultat.
Cela devrait changer dans un avenir proche. Historiquement, le RSCA est connu comme un club pratiquant un football dominant et offensif, l'ADN d'Anderlecht, que le club utilise régulièrement dans ses campagnes commerciales. Le nouveau slogan "Noblesse Oblige" semble également y faire référence.
Football attentiste de Riemer
C'est donc au directeur sportif Jesper Fredberg qu'il incombe de former une sélection ayant suffisamment de qualités pour proposer ce genre de football. C'est ensuite à l'entraîneur Brian Riemer de transformer ces joueurs en un ensemble dynamique. La question est de savoir si l'entraîneur danois en est capable.
Jusqu'à présent, Riemer s'est présenté comme un entraîneur plutôt conservateur et défensif. "Riemer peut passer à la vitesse supérieure. Avec le football de l'année dernière, il ne tiendra pas longtemps cette saison", déclare également l'analyste Jan Boskamp dans sa chronique pour Het Belang van Limburg.
Un temps révolu
Mais Riemer est également mis hors-jeu par son ancien rival Hein Vanhaezebrouck. Selon lui, le 'football anderlechtois' est actuellement une utopie. "Nous devons cesser de parler de cela. Le football dit d'Anderlecht n'existe plus. Je ne dis pas qu'il ne reviendra jamais, mais les meilleurs joueurs venaient à Anderlecht et par extension en Belgique. Cette époque est révolue", ajoute Het Nieuwsblad.