Le Championnat d'Europe vient à peine de se terminer qu'une nouvelle campagne de la Ligue des Nations démarre déjà au début du mois de septembre. Selon toute vraisemblance, la Belgique se présentera toujours sous la houlette de Domenico Tedesco. Ce dernier n'a toutefois pas fait bonne figure lors du Championnat d'Europe.
L'Allemand aux racines italiennes a été désigné pour succéder à Roberto Martinez au début de l'année 2023. Ce choix a d'abord semblé judicieux. Tedesco a immédiatement apporté un souffle d'air frais à l'équipe et s'est montré plus souple sur le plan tactique que son prédécesseur. Les résultats lors de la campagne de qualification étaient également au rendez-vous.
L'attitude de Tedesco
En mars, la fédération a donc décidé de prolonger son contrat au-delà de la Coupe du monde 2026. Mais cette décision a été prise avant le Championnat d'Europe, ce qui s'est avéré ne pas être le bon choix. Ainsi, Tedesco n'a pas vraiment réussi son premier grand tournoi en tant que sélectionneur national. Il s'est laissé entraîner dans plusieurs erreurs tactiques et a laissé une impression assez désagréable.
Le journaliste Jan Hauspie révèle aujourd'hui à Humo que Tedesco avait été prévenu. "Aussi confiant que nous l'ayons connu, il était tellement stressé pendant ce Championnat d'Europe", rapporte-t-il. "J'ai déjà entendu dire qu'à la fédération de football, ils n'étaient pas surpris que les choses se passent ainsi. Et qu'ils lui avaient suggéré certaines choses à l'avance pour éviter ce qui s'est passé, mais qu'il n'était pas ouvert à cela."
Échec tactique
Malgré l'échec du Championnat d'Europe, Tedesco semble vouloir rester à la tête de l'équipe nationale. Le fait que son évaluation intervienne à quelques semaines de la Ligue des Nations est déjà significatif. Mais il devra alors tirer certaines leçons du dernier tournoi. Notamment sur le plan tactique. En effet, il a parfois fait des erreurs en Allemagne.
Selon Hauspi, cela s'explique aussi par le fait que Tedesco voulait améliorer son profil. "Si vous alignez Yannick Carrasco comme arrière gauche lors d'un match et comme milieu droit le lendemain, vous ne savez pas. Ou du moins, on a l'impression d'avoir affaire à un entraîneur national qui veut surtout passer pour quelqu'un d'intelligent et d'ingénieux. Seulement, si cela ne paie pas, cela vous revient en pleine figure comme un boomerang. C'est ce qui s'est passé avec Domenico Tedesco".