Pour la Belgique, l'Euro a pris fin trop tôt par rapport aux espoirs de tout un pays. Après l'échec de la Coupe du Monde, les Diables n'ont pas vraiment rassuré.
Un secteur qui continue de poser question, c'est la défense, même si elle n'a pas démérité à l'Euro. Pour le futur, les interrogations subsistent, notamment après le départ de Vertonghen.
"On a perdu la culture historique"
"On va voir ce que Zeno Debast va donner au Sporting Portugal. J’imagine que le fait de partir dans un pays où la tactique défensive est très poussée, va le faire évoluer dans sa technique défensive", déclare Alex Teklak à la RTBF.
Le journaliste Guillaume Gautier fait le point sur les défenseurs à disposition : "Il a dit que c’était 'une peine' qu’[Al Dakhil] soit blessé. Car c’est un des seuls qui avaient montré qu’il avait l’étoffe pour prendre la place de Vertonghen. Il a peut-être le package défensif le plus complet."
"Un autre qui peut rentrer en compte, un peu plus jeune que les autres, c’est Jorne Spileers. Il manque encore de pure puissance mais en termes de qualités défensives, il est plus avancé que Debast. Mais le constat qu’on doit faire, c’est que si Wout Faes est titulaire, c’est parce qu’Alderweireld a pris sa retraite. Et que celui qui sera titulaire à la place de Vertonghen, le sera pour la même raison, pas parce qu’il sera plus fort que lui", ajoute Gautier.
Pour lui, le problème se situe à l'échelon national : "Zeno Debast est l’incarnation du défenseur que la Belgique voulait créer. C’est-à-dire un joueur qui est un bon relanceur mais qui n’est pas un bon défenseur, en tout cas pas encore. C’est complètement fou, on a perdu la culture historique de nos profils défensifs."