La rangaine est connue surtout après une défaite, il y a au moins autant de sélectionneurs que de personnes qui ont vu le match.
Pour le moment, ce que le groupe des Diables Rouges continue de retenir, c'est que la qualification pour les huitièmes de finale a été décrochée et que le match de ce lundi est encore à disputer.
"C’est difficile de juger parce que le tournoi n’est pas encore terminé. Tout le monde a son opinion sur comment jouer et qui doit jouer. La plupart du temps, notre tactique est bonne", déclare Kevin De Bruyne sur le sujet.
"Ce n'est pas le même football"
"Mais il y a parfois des situations où cela ne fonctionne pas. Mais tous les joueurs et tous les coachs font des erreurs. Pep, Mourinho ou Hecking, ils font tous des erreurs. Pour tout le monde, il y a des moments difficiles. Et puis, l’adversaire établit aussi un plan pour vous contrer. Je suis sûr que si on gagne contre la France, on aura le meilleur entraîneur du monde", ajoute le capitaine des Diables Rouges.
Si le public est frustré par le jeu proposé, c'est aussi parfois le cas de De Bruyne lui-même : "Je sais que je ne dois pas m’attendre à ce que les Diables jouent comme City. Ce n’est pas le même football. Je me frustre assez souvent. Mais c’est propre à moi."
"Je fais tout pour pousser l’équipe et pour gagner les matches. J’ai toujours voulu faire le maximum pour gagner. J’étais déjà comme cela il y a dix ans à Manchester City. Et c’était également le cas à Wolfsburg, à Brême et à Genk. À Genk, j’avais 17 ans et je poussais pour gagner. Gagner, c’est le standard habituel pour moi. Je ne veux rien d’autre. Au final, c’est la bête de compétition en moi qui ressort. J’ai besoin de cela pour tirer le meilleur de moi-même", de conclure KDB.