Les Diables Rouges se sont qualifiés pour les 1/8èmes de finale, mais n'ont pas pu faire grande impression pour l'instant. Les critiques à l'encontre du sélectionneur national, Domenico Tedesco, se multiplient. Même sa façon de communiquer est remise en question.
Après l'échec de la Coupe du monde au Qatar, la collaboration avec Roberto Martinez en tant que sélectionneur belge a pris fin. Après six ans, il était donc temps de faire souffler un vent nouveau. L'Union Belge a finalement opté pour Tedesco. L'Italo-Allemand avait fait une impression convaincante lors de sa candidature, même si son expérience était relativement limitée.
Les débuts sous son règne ont également été prometteurs. Les Diables ont fait preuve de plus de souplesse tactique que sous Martinez et plusieurs forces vives ont eu leur chance. En outre, la qualification pour le Championnat d'Europe s'est déroulée sans trop de problèmes. En fait, la fédération de football était tellement satisfaite que le contrat de Tedesco a été prolongé jusqu'à la mi-2026 au mois de mars.
Pas de communication ouverte
Mais depuis, les choses ne vont plus aussi bien. Ainsi, le sélectionneur national a-t-il fait des choix discutables dans sa sélection pour l'Euro. Et lors du tournoi, il s'est fait piéger par des erreurs tactiques. Contre la Slovaquie, par exemple, il a fait plusieurs mauvais choix, tandis que contre l'Ukraine, il a opté pour une attitude très conservatrice. Ce qui lui a d'ailleurs valu des critiques.
Dans l'émission de la VRT consacrée au Championnat d'Europe, Ruben van Gucht a également critiqué sa façon de communiquer. Le journaliste suit toujours les Diables de près lors des grands tournois et est donc bien placé pour les juger. "On peut dire ce que l'on veut des précédents sélectionneurs nationaux. Mais Martinez donnait invariablement une conférence de presse et une interview individuelle après chaque match. Marc Wilmots aussi était un peu plus disponible pour la presse", a déclaré Van Gucht.
Discours trop positif
Tedesco, lui, se contente pour l'instant de s'en tenir aux moments de presse fournis par l'UEFA et ne met que rarement le doigt sur la plaie. "En dehors de la tactique, sa communication pourrait vraiment être meilleure. Lors des conférences de presse dans le stade, c'est aussi un peu comme Martinez, un peu trop de bonnes nouvelles. Il ne dit jamais rien de mal, comme ce fut le cas mercredi encore alors que ce n'était vraiment pas un bon match. Tedesco a beaucoup de mal à nommer les choses".