Comme beaucoup d'autres sélectionneurs, Domenico Tedesco est scruté par la presse et chacune de ses décisions fait l'objet d'une analyse détaillée.
C'est notamment le cas en ce qui concerne le camp de base des Diables Rouges. Après avoir été parmi les derniers à choisir leur point de chute soit après le tirage au sort des phases de poule, les Belges ont dû choisir un terrain d'entrainement.
Le bon choix
Le complexe hôtelier dans lequel ils résident depuis mercredi n'offre en effet pas de terrains d'entrainement. Il a donc fallu choisir entre Freiberg et Bissingen. Et si la fédération va devoir faire face à un surcoût estimé à 200.000 euros, il semble que le choix de Freiberg était le bon.
Un des arguments avancés est le nombre de feux rouges rencontrés sur la route : neuf pour se rendre à Bissingen, quatre pour Freiberg. Les journaliste de la Dernière Heure ont surtout compté un temps de parcours plus longs (sept minutes vers Freiberg, onze pour Bissingen). Des détails qui font la différence à une époque où les gains marginaux sont sans cesse plus évoqués.
Mai au-delà de cela, les infrastructures ont compté. Bissingen ne possède qu'un seul terrain en gazon naturel et la pelouse aurait été à refaire. Le manque de place a aussi joué avec une salle de fitness qui aurait dû être installée sur un des terrains synthétiques. La salle de presse aurait alors posé problème.
Si les vestiaires de Freiberg sont en mauvais état, ceux de Bissingen ne sont guère mieux et tous comptes faits, il semble donc que Tedesco ait fait le bon choix. Les conditions sont optimales à Freiberg, avec la possibilité d'organiser aisément des huis clos, ce qui n'aurait pas été le cas à Bissingen.