"Notre finale, c'est dimanche !"

Si l'on s'en tient aux résultats, le bulletin de Domenico Olivieri, 56 ans, après trois matches à la tête de l'équipe du KRC Genk ne le désigne pas comme l'entraîneur de l'année: 2-1 à Anderlecht, 1-0 contre l'Antwerp et 2-0 à l'Union Saint-Gilloise, soit trois points sur neuf.

Gebuisd (busé), comme disent les Flamands.

Mais d'un autre côté, son prédécesseur Wouter Vrancken restait sur un 0/9 (4-0 et 0-3 contre le Club Bruges, 4-1 au Cercle) et surtout, aurait affronté sa future équipe de La Gantoise ce dimanche (13h30) à la Cegeka Arena, dans le match de barrage pour l'Europe.

Impensable, a-t-on jugé en haut lieu à Genk, la Belgique n'étant pas l'Angleterre...

Et puis Olivieri aura de toute façon rempli sa mission d'intérimaire, en cas de victoire contre Hein Vanhaezebrouck qui lui a été maintenu à son poste, même s'il pourrait théoriquement aussi se retrouver sur l'autre banc dans quelques semaines.

Ce qui, rassurez-vous, n'arrivera probablement pas...

"C'est le jour J !"

"C'est le jour J, une vraie finale", a avoué Olivieri vendredi en conférece de presse. "Et donc il faut gagner. Point barre !"

"Ce sera tout ou rien, c'est aussi simple que cela", a-t-il ajouté. "Les joueurs sont conscients de l'importance de ce match que je leur ai rappelée tous les jours de la semaine. C'est notre finale, après celle de de la Ligue des champions entre le Borussia Dortmund et le Real Madrid samedi à Wembley. Nous devons gagner, en tant que groupe, et nous allons donc y aller à fond. Nous avons trop souvent tapé juste à côté cette saison, ce qui sera formellement interdit dimanche..."

"On ne va certainement pas avoir facile", a poursuivi Olivieri. "La Gantoise avait en effet clairement sa place dans le top 6, et a d'ailleurs réussi d'excellents Europe play-offs, en se permettant même de faire tourner son effectif. Nous devrons être à notre meilleur niveau pour la faire tomber de son piédestal !"

50/50

"Il n'y a pas de favori, c'est du 50/10", estime Olivieri, qui ne veut pas prendre l'avantage du terrain en compte, mais espère tout de même que les supporters viendront en masse au stade.

"Nous aurons besoin de leur soutien...", avoue-t-il en effet.

"Je m'attends à un match agréable et équilibré entre deux équipes qui veulent pratiquer un beau football..."

Le der de Vandevoordt

Le gardien Maarten Vandevoordt, 22 ans, va disputer son 169e et dernier match entre les perches du KRC Genk, avant de rejoindre le RB Leipzig.

Un transfert estimé à 10 millions d’euros (il en vaut 11, selon Transfermarkt), signé dès le printemps 2022.

VdV rêve d'un départ en beauté, comme Thibaut Courtois en 2011, avec en guise de cadeau d'adieu à son équipe, un ticket pour le 2e tour qualificatif de la Conference League...