Le Standard est confronté à un risque réel de faillite, une situation bien plus grave que les promesses non tenues de 777 Partners lors du rachat.
Michaël Dantinne, criminologue à l'Université de Liège, a expliqué à la RTBF que des lettres de confort falsifiées ou des investissements illégaux pourraient constituer du blanchiment d'argent. Ces irrégularités pourraient entraîner la perte de la licence professionnelle du club, ce qui signifierait la fin du football professionnel au Standard. Pour éviter cette issue, il est crucial de trouver rapidement un investisseur capable de stabiliser financièrement le club.
LA PISTE D'ONOFRIO
Le nom de Luciano d'Onofrio revient avec insistance au Standard, où il serait prêt à revenir sous certaines conditions. Nico Dewalque, légende du club, espère que son ami reprendra les rênes, affirmant que d'Onofrio a l'expérience, la compétence et le soutien d'investisseurs pour revitaliser le Standard. Dewalque critique également Bruno Venanzi et Michel Preud'homme, qu'il tient responsables de la crise actuelle du club en raison de leur gestion catastrophique, exprimant ses réserves sur 777 dès le départ.
Le Standard a décidé de ne plus communiquer sur la situation actuelle du club. L'objectif est de terminer la saison et de résoudre tous les problèmes avant la reprise des entraînements prévue pour le 17 juin. Le club fonctionne au ralenti, tant au niveau du recrutement que de l'organisation. Le matricule 15 a été informé que B Riley Advisory Services, chargé de redresser 777 Partners, est en train d'agir. Le Standard assure qu'il pourra progressivement clarifier la ligne de conduite à suivre durant cette période de transition.