Après ses trois semaines de suspension, Ricardo Sa Pinto a fait son grand retour en conférence de presse vendredi en marge du match face à Saint-Trond. L'entraîneur du Standard n'a absolument pas changé.
Ricardo Sa Pinto n'a pas digéré d'avoir été mis sur la touche pendant trois semaines. Et il l'a fait savoir à la presse. Avant la rencontre face au STVV, l'entraîneur des Rouches a une nouvelle fois déploré l'acharnement dont il se dit victime. La Dernière Heure rapporte ses propos.
"Je ne méritais pas cette sanction. Ce n’était pas honnête. C’est incroyable que, dans un pays civilisé que j’aime beaucoup, une commission prenne une telle décision. Je n’avais encore jamais rien vu de tel dans le monde du football, alors que cela fait trente ans que je baigne dedans", a-t-il expliqué.
Ensuite, Sa Pinto s'est mis à raconter ses précédents faits d'armes. Apparemment, il n'a pas grand chose à se reprocher.
"Mon histoire disciplinaire dans ce pays est la suivante : une course vers mes joueurs lorsqu’ils ont marqué à la dernière minute (contre Lokeren) et un verre de bière qui est jeté vers ma personne. C’est tout. Mais je dois l’accepter ? Je pense que je vais écrire un courrier au roi Philippe… Ah oui, il n’a pas beaucoup de pouvoir vu que c’est une monarchie constitutionnelle. Donc, je dois accepter la sanction… Ils ne respectent pas le Standard. Ce n’est pas la première fois que de telles choses se déroulent car c’était déjà le cas avant mon arrivée ici", a-t-il conclu.
Le vote: Sa Pinto a-t-il raison ?