À Anderlecht on le sait, Zeno Debast vit ses dernières semaines au club. Après quatorze ans, le pur produit de Neerpede ira voler vers d'autres cieux.
Avant cela, il y a un titre à aller chercher, le moyen de finir en apothéose. "N’importe quel joueur rêve d’être champion avec son club formateur. Pour Zeno, ce serait le point d’orgue de quatorze saisons à Anderlecht", confie son père Raf à Sudinfo.
"Une présence essentielle"
Un joueur qui avait laissé échapper ses larmes après la défiate 2-3 contre Malines la saison dernière, synonyme de non-participation aux playoffs 1. "Il a toujours été très émotif. À ce moment-là, vous lâchez toutes vos émotions parce que vous savez que vous avez tout donné", indique Raf.
Pour Zeno, il faudrait notamment réussir à marquer, ce que le joueur n'a jamais fait en cent matchs : "Il doit être plus décisif. En marquant sur phase arrêtée ou en étant à la base d’un but sur un bon ballon depuis son poste de défenseur."
Un Debast qui a quitté le nid mais qui reste attaché à sa famille : "Il a son appartement à Waterloo. Etre autonome fait partie de la vie d’un footballeur. En tant que parent, on devait aussi le laisser quitter le nid. Mais Zeno reste attaché aux traditions. Chaque veille de match, on mange des spaghetti en famille", conclut Raf.