La rentrée de ce Diable Rouge est imminente

Même s'il n'a jamais été officiellement confirmé dans ce rôle, Koen Casteels faisait figure de numéro deux derrière Thibaut Courtois en équipe nationale.

Un statut auquel il peut certes toujours prétendre, et qui vaut pour une titularisation à l'Euro auquel ne participera pas le gardien du Real Madrid, mais ébranlé par des absences pour cause de blessure dont a profité Matz Sels pour avancer ses pions en terrain adverse.

Or Casteels ne pourra reprendre ce terrain qu'en rejouant, lui qui ne s'est plus installé entre ses poteaux en Bundesliga depuis la défaite, 2-0, de Wolfsburg au Bayern Leverkusen le 10 mars, forcé qu'il a été de laisser la place à sa doublure autrichienne Pavao Pervan les quatre matches suivants, dont trois perdus. 

Mais en revanche, bonne nouvelle, il a effectué son retour à l’entraînement lundi, avec forcément l'Euro en tête, même si le plus important sera de d'abord rejouer, et, avant de le quitter, de sauver le club désormais entraîné par Ralph Hasenhüttl (ex-Lierse), un compatriote de Pervan, qui a remplacé le Croate Niko Kovac.

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Avec ou sans Casteels contre Bochum, le match à 6 points de samedi ? 

Et justement Wolfsburg, quatorzième avec 28 points, a l'occasion de prendre du champ par rapport au toujours coriace VfL Bochum, quinzième avec 27 points, qui se déplace précisément à la Volkswagen Arena samedi (15h30).

Casteels sera-t-il de la partie à cette occasion ? Il est trop tôt pour le dire avec certitude, mais la tendance serait plutôt à l'optimisme. Même si le directeur sportif du club de Basse-Saxe Sebastian Schindzielorz se veut lui très prudent, voire même carrément sceptique à ce sujet, dans les colonnes de Kicker (https://tinyurl.com/wcrjunp3).

"Il faut voir comment son corps va réagir aux premiers entraînements", dit-il en effet; "il ne faut pas se cacher que la blessure à l'épaule était grave..."

Le retour de Casteels est très attendu à Wolfsburg, même si Pervan n'a en rien démérité, et a au contraire été l'un des grand artisans de la victoire, 0-2, du 30 mars au Werder Brême.

Une autre victoire samedi permettrait aux Loups de respirer, alors qu'une défaite les plongerait jusqu'au cou dans l'enfer de la furieuse bataille pour le maintien.

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