Vincent Mannaert quittera officiellement son poste d'administrateur délégué du Club de Bruges à l'issue de la saison. Il peut se targuer d'un excellent bilan à la tête des Blauw and Zwart, tant sur le plan sportif que financier. Mais il s'est aussi cassé les dents sur un sujet : le dossier du stade.
Ce n'est un secret pour personne que le multiple champion national veut construire un nouveau temple du football le plus rapidement possible. Des plans concrets ont été élaborés à ce sujet depuis 2006. Mais en raison de toutes sortes de protestations ou de l'absence de permis, ces projets n'ont jamais vu le jour.
Le projet actuel de construction d'un nouveau stade sur le site du Jan Breydel continue également de se heurter à des oppositions. Un certain nombre de résidents locaux et d'autres parties prenantes remettent en question le plan de mobilité et les problèmes de stationnement attendus. La pose de la première pierre est sans cesse repoussée.
Actuellement, les Brugeois ont entamé plusieurs procédures afin d'obtenir les autorisations nécessaires pour que les travaux puissent enfin commencer. Mais personne n'ose dire avec certitude quand cela se produira.
Pendant ce temps, le stade actuel, au sens propre comme au sens figuré, s'écroule de plus en plus. Pour Sporza, Mannaert prévient donc qu'avec ces plans, il pourrait bien s'agir de la dernière chance.
"Après 18 ans d'efforts, on est frustré que la première brique ne soit pas encore posée. J'y crois toujours. C'est seulement maintenant que cela doit commencer à se produire, plus ou moins. Nous sommes dans le projet 7 et il n'y a plus d'alternative".
Autres satisfactions
Le dossier du stade a donc été une épine dans le pied de Mannaert pendant toutes ces années. Heureusement, il a pu le compenser par de nombreux autres succès, tant sportifs qu'extra-sportifs.
"La satisfaction professionnelle et émotionnelle suffit. Nous avons construit quelque chose ensemble en tant que club et vécu des moments inoubliables", déclare Mannaert, malgré les hauts et les bas du stade.