Au RWDM, l'ambition affichée en début de saison était de se maintenir dans l'élite du football belge.
Pour y arriver, cela va passer par les playdowns pour les Molenbeekois.Un club qui a de nouveau changé d'entraineur et qui va débuter ce samedi après-midi à Charleroi, un club qu'il a sauvé il y a un peu plus de dix ans.
"Une nouvelle carrière qui commence"
"Le hasard du calendrier met le RWDM qui a encore changé d’entraîneur avec l’arrivée de Yannick Ferrera. Il est déjà le quatrième coach cette saison. Ferrera avait assuré en son temps le maintien du Sporting en D1", rappelle Philippe Albert.
L'ancien défenseur qui tire à boulets rouges sur la gestion du club bruxellois : "La saison du RWDM est calamiteuse, elle n’avait pas mal commencé mais depuis quatre, cinq ou six mois elle est partie en vrille à tous les niveaux. C’est la conséquence d’être un club satellite où un gars a le monopole et décide de tout. Il se lève un matin et il décide de virer untel ou untel. Et ça, cela ne peut pas être productif dans le foot moderne."
"C’est malheureux pour le RWDM et c’est comme ça. Le dernier match en phase classique a montré qu’il y a de la nervosité dans le groupe de joueurs. L’exclusion de Gueye, la façon dont ils défendent… Pour vivre une saison tranquille, tu es supposé jouer avec tes meilleurs joueurs, je n’arrive pas à comprendre que Mercier ait si peu joué au cours des derniers mois", ajoute Philippe Albert à Sudinfo.
Reste donc désormais une mission pour Ferrera, qui a tout à gagner : "Maintenant, si cette décision vient d’en haut, tu peux mettre n’importe quel entraîneur, cela ne va pas aller. C’est une mission absolument incroyable que Ferrera a acceptée. Il avait un peu disparu de la circulation au niveau belge. Revenir dans ces conditions-là, il a tout à gagner. S’il sauve le club, c’est une nouvelle carrière qui commence pour lui. Et s’il n’y parvient pas, il peut dire qu’il est arrivé à six matches de la fin et qu’il ne pouvait pas faire grand-chose en si peu de temps."