Au Standard, la situation actuelle pose énormément de questions. Des questions qui étaient présentes dès l'arrivée de 777 Partners à son arrivée à la tête du club et qui n'ont pas été levées depuis lors.
Du côté des anciens joueurs du club, on est assez inquiet sur l'avenir : "Je reste toujours un peu mitigé par rapport à ce type d’investisseurs étrangers", confie Axel Lawarée à Sudinfo.
"Repartir de zéro"
"Le Standard est un club particulier dans une région particulière. Tu ne peux pas y faire n’importe quoi. Quand tu mets des gens à la tête du club, ils doivent comprendre quel est l’ADN du club. Attention, avoir trop l’ADN du club n’est pas non plus un gage de réussite comme on l’a vu dans le passé. Mais là, on peut se demander si 777 Partners a compris l’ADN du Standard… ", conlut-il.
Un sentiment que partage un autre ancien Rouche, Alain Bettagno : "La politique du club n’est pas claire. Et tu entends tellement de choses. Apprendre que les salaires n’étaient pas payés au Standard, c’est le début de la fin !", dit-il.
"Malheureusement, c’est un peu le reflet du football wallon quand vous voyez le classement en D1A et en D1B. 777 a fait beaucoup de promesses, a beaucoup parlé mais avec quel résultat. Quand on se parle entre anciens comme récemment avec Radanovic, Renquin et Delangre, on se pose tous la même question : c’est quoi le projet ?", ajoute encore Bettagno.
Avant de conclure : "Il faut repartir de zéro avec des gens qui en veulent, des gens qui connaissent la région et qui s’y connaissent en foot comme un Lucien D’Onofrio. Avoir de l’argent ne fait pas de toi un connaisseur de foot et être un ancien joueur ne fait pas de toi un génie en finances."