Un nouveau challenge en Grèce pour le frère de Michy : "il y a du boulot..."

Prêté en début de saison à l’Hapoel Hadera par son ex-club anglais de Barnsley, Aaron Leya Iseka, 26 ans, a vu son séjour israélien être interrompu par la guerre toujours en cours contre le Hamas.

Après avoir évolué en France, en Angleterre, en Turquie et en Israël, le petit frère de Michy Batshuayi (30 ans) se lance désormais à l'assaut des défenses de la Super League grecque pour le compte de l'OFI Heraklion Kreta, où il a signé jusqu’en 2025.

"J’ai envie de donner des assists, de marquer des buts, d’aider à ce que l’équipe (actuellement huitième, ndlr) joue mieux", déclare-t-il dans le média du club. "J’espère aussi prendre du plaisir à jouer parce qu'au final, ça reste tout de même le plus important..."

Son premier but après 8 minutes

Aaron Leya Iseka, qui avait quitté Anderlecht (19 matches, 1 but, 1 assist) pour Toulouse (57 matches, 8 buts) en 2018, a ouvert son compteur grec deux jours seulement après sa signature.

Il n’a en effet eu besoin que de huit minutes sur le terrain pour déjà inscrire son premier but au Panetolikos (3-1), en match retour des quarts de finale de la Coupe de Grèce (Kypello Elladas) dont OFI Heraklion, déjà battu 1-2 à, l'aller, est toutefois éliminé.

Volos NFC - OFI Kreta ce mercredi après-midi

Il a depuis enchaîné quatre titularisations en championnat, dont une à l’Olympiacos le club le plus titré du pays (47 fois champion). Cette défaite, 4-0, fut même la dernière de son coach Pepe Mel, remplacé dans la foulée par Traianos Dellas (ex-AEK Athènes, entre autres), 48 ans, défenseur central international (53 sélections, 1 but) à l’épopée fantastique de la Grèce à l’Euro 2004.

Le choc psychologique a immédiatement fonctionné, notamment grâce à un doublé de l'ex-international espoir belge (16 sélections, 4 buts) : 4-0 contre Panserraikos, puis 2-2 au PAS Giannina.

Prochain match: ce mercredi à 14 heures au Volos NFC, avant-dernier.

"Je cherchais une équipe où je pouvais être compétitif, où l’on se bat chaque match pour la victoire", conclut Aaron Leya Iseka "Je sais qu’il y a du boulot, mais j'y crois...".

Et puis il l'a dit lui même, le plus important est de prendre du plaisir...

Bonne chance, Aaron