À Anderlecht, l'objectif du début de saison était d'être dans le top 6 et de voir ensuite ce qu'il était possible de faire.
Depuis un certain temps, on a compris que le Sporting pourrait être le seul adversaire de l'Union Saint-Gilloise pour le titre. La victoire à Bruges en est une nouvelle preuve.
"Le dernier rival de l'Union"
Les Mauves ont en tout cas montré de belles choses au stade Jan Breydel : "Brian Riemer avait dit qu’il allait à Bruges pour gagner et il a été cohérent avec cette annonce, pour obtenir une victoire méritée. L’organisation était bonne, les changements ont été effectués dans l’optique de forcer la décision et ils ont été gagnants, avec Vazquez et Angulo, alors que Dreyer et Thorgan ont encore été décisifs", explique Philippe Albert à Sudinfo.
"Cet Anderlecht-là est désormais le dernier rival de l’Union pour le titre mais c’est fou de voir Bruges rejeté à 20 points de la première place ! La vérité, c’est que quelques joueurs brugeois sont surcotés. Nusa, franchement, quand vous voyez sa prestation, on a du mal à croire qu’il puisse être vendu pour plus de 30 millions !", ajoute l'ancien Soulier d'Or.
"Quant à Skov Olsen qui a, lui, déjà beaucoup prouvé, il a été méconnaissable. Il y a par ailleurs un certain manque d’envie et le public ne s’y est pas trompé, en n’applaudissant pas ses joueurs quand ils sont allés vers lui. Pendant des années, Bruges à domicile, c’était un rouleau compresseur. Ce n’est plus le cas. La passion et la ferveur se sont étiolées et même les Playoffs 1 ne sont pas assurés, même si je n’imagine pas que le Club n’y soit pas", conclut Albert.