Le feuilleton de l'affaire Anderlecht-KRC Genk approche silencieusement de son dénouement. La semaine prochaine, le Tribunal arbitral du sport (TAS) décidera si le match sera rejoué ou non. Un camp semble déjà avoir l'avantage à cet égard.
Revenons aux faits. Juste avant les festivités de Noël, Genk s'est incliné 2-1 sur le terrain d'Anderlecht malgré un match solide. Mais cette victoire a suscité la polémique. Après tout, un but du Racing a été refusé parce que l'attaquant Yira Sor avait couru trop vite dans la demi-lune du grand rectangle après un penalty manqué.
Or, à ce moment-là, des joueurs d'Anderlecht se trouvaient déjà dans la surface de réparation. Peu après le match, le département d'arbitrage professionnel (PRD) a annoncé qu'il s'agissait d'une erreur d'arbitrage et que le penalty devait être exécuté à nouveau. Genk a alors décidé de porter plainte. Il a même demandé que le match soit rejoué.
La PRD a rejeté cette plainte, estimant qu'il s'agissait d'une "erreur humaine". Mais le Conseil de discipline en a décidé autrement.
Genk obtient à nouveau gain de cause
En effet, sur la base de l'audience, le Conseil a estimé qu'il y avait bien eu une infraction au règlement. En principe, le match devait donc être rejoué. Anderlecht a alors décidé de faire appel. Entre-temps, l'affaire a été entendue et il a été décidé que le Conseil disciplinaire était effectivement compétent pour statuer.
Le TAS doit donc prendre une décision définitive. Mais Genk semble être dans la meilleure position à l'heure actuelle. En effet, selon Het Belang van Limburg, la commission d'évocation a également décidé qu'il s'agissait bien d'une infraction aux règles du match et donc pas d'une erreur humaine.
Dans ce cas, le match devrait être rejoué. Après le Conseil de discipline, il y a donc déjà une deuxième instance compétente qui conclut que les règles ont été mal appliquées. Cela ne fait que renforcer les arguments de Genk.
Même si Anderlecht fera évidemment tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher que le match soit rejoué. Le vendredi 1er mars, l'audience du TAS aura lieu, cette fois à huis clos. Une décision sera rendue au plus tard le 5 mars. Si Genk a raison sur toute la ligne, le match en question sera rejoué le 13 mars.