Si le football connait pas mal d'histoire de joueurs déchus, qui ont brillé avant de s'éteindre et de finir dans l'anonymat, il offre aussi de belles histoires.
En Belgique, il y a un club qui a décidé de miser en partie sur des joueurs qui avaient une revanche à prendre, des choses à prouver. Une formule qui fonctionne puisque aujourd'hui l'Union Saint-Gilloise lutte de nouveau pour le titre, pour la troisième saison conéscutive.
"C'est fou"
Un club qui enchaine les compétitions européennes grâce à ses prestations à l'échelle nationale. Si ça parait désormais normal, c'est loin de l'être pour tout le monde. Quand il regarde en arrière, Anthony Moris réalise lechemin parcouru.
Absent lors du match de barrages aller contre Francfort, le gardien sera de nouveau titulaire pour le match retour en Allemagne. Il jouera alors son vingt-et-unième match européen avec l'Union. "J’en ai déjà joué vingt ?", lance-t-il étonné.
"C’est fou quand on connaît notre parcours. Il y a moins de trois ans, la seule ambition était de passer de la D1B à la D1A", ajoute Moris, qui fait déjà figure de vieux briscard et qui a pas mal d'anecdotes à partager sur son expérience européenne.
Arrivé libre de Virton en 2020, le gardien de l'équipe nationale luxembourgeoise est sous contrat jusqu'en 2026 avec une année supplémentaire en option. Celui qui était resté six mois sans club après son départ du Standard a donc pris une belle revanche sur la vie.