Durant la première moitié de la saison, Anderlecht n'avait guère de solutions de rechange pour Jan Vertonghen et Zeno Debast. C'est pourquoi Federico Gattoni (Séville) a été engagé, mais Haruya Fuji était également sur les rangs.
En décembre, on apprenait que les Bruxellois manifestaient un intérêt concret pour le défenseur japonais et se dirigeaient même vers un accord avec Haruya Fuji, qui travaillait alors encore dans son pays d'origine pour Nagoya Grampus.
Fuji semblait être la deuxième acquisition hivernale d'Anderlecht et, dans les médias locaux, l'international lui-même a confirmé qu'il allait bientôt s'engager définitivement au Lotto Park.
Anderlecht était prêt à payer 2 millions pour Fuji
Ce n'était donc qu'une question de temps avant que les Mauve et Blanc n'annoncent officiellement le transfert. Anderlecht allait mettre un peu moins de deux millions sur la table pour Fuji, dont le contrat avec Nagoya Grampus était pourtant sur le point d'expirer.
La surprise fut donc grande lorsque Courtrai communiqua l'arrivée de Fuji à la mi-janvier. Le KV a réussi à acquérir Fuji sur une base locative, avec une option d'achat.
"Je ne sais pas vraiment pourquoi les négociations ont été annulées. Mais c'est bien, à Courtrai, j'aurai plus d'occasions de jouer", a déclaré Fuji au Krant van West-Vlaanderen.
Courtrai vit une saison extrêmement mouvementée. Après 25 journées, le club est malheureusement dernier de la Jupiler Pro League et ce serait un miracle s'ils évitait la relégation.
Avec Freyr Alexandersson, le club en est déjà à son troisième entraîneur de la saison, après qu'Edward Still et Glen De Boeck aient été rapidement remerciés.