À Charleroi, les ambitions étaient grandes en début de saison. Mais les Zèbres ont rapidement compris que ce serait beaucoup plus compliqué que prévu.
La défaite contre Anderlecht ce dimanche a laissé les hommes de Mazzù à une treizième place synonyme de playdowns pour le moment. Pour Philippe Albert, la différence entre les deux Sportings s'explique assez facilement.
Des progrès intéressants
"L’expérience et le réalisme des Mauves, confinant parfois même au cynisme, ont fait la différence entre les deux Sporting dimanche soir. Et l’on sait que les Anderlechtois disposent des qualités individuelles suffisantes pour sortir victorieux de matchs au contenu mi-figue mi-raisin, de qualité très moyenne", analyse l'ancien défensur.
"Un arrêt de Schmeichel, Vertonghen et Debast impériaux dans les airs, deux attaquants qui trouvent le chemin du but : les Anderlechtois ne brillent pas mais avancent. Il leur faudra gagner en qualité lors des playoffs mais si ceux-ci s’ouvraient demain, ils n’auraient que quatre unités de retard sur les voisins unionistes", souligne Albert.
Quant au cas de Charleroi, l'analyse reste la même semaine après semaine : "Les Zèbres, eux, restent confrontés aux mêmes maux : des approximations défensives, sur les phases arrêtées surtout, et de mauvais choix à l’approche du rectangle adverse, où le geste juste est trop rare."
"Les progrès perçus dans le contenu, grâce notamment à l’apport des nouveaux (Camara, Dari, Petris), sont intéressants et encourageants mais là, l’urgence frappe. Le duel de samedi prochain, à l’OHL, sera déterminant pour le maintien, aucun Carolo ne peut se voiler la face. Les prochains jours vont être difficiles à vivre", conclut Albert au sujet de ses anciennes couleurs.