Au Standard, la rencontre contre Courtrai de ce weekend devait être une grande fête. Les supporters avaient mis le paquet pour célébrer le 125e anniversaire du club.
Ils attendaient donc que les joueurs l'emportent pour marquer positivement l'événement et les débuts du nouveau coach. Ce ne fut pas le cas et la déception est donc grande.
"Qu'est ce qu'il leur fait de plus ?"
Une déception d'autant plus grande si on s'arrête sur un fait. "Le Standard a changé d’entraîneur mais il n’y a pas eu de choc psychologique. Au début, il n’y en a eu que pour Courtrai qui s’est procuré les premières grosses occasions. On parle ici de la pire attaque et de la pire défense de la D1, qui n’avait jamais gardé le zéro en déplacement", explique Philippe Albert à Sudinfo.
"Et Vanheusden qui offre un but à Avenatti avec une finition qu’il n’a jamais montrée quand il était à Sclessin. Imaginez que c’est le jeune Sahabo, un mec de 18 ans qui était pour la première fois titulaire, qui a été le meilleur Rouche devant des cadres supposés tenir l’équipe… Tout est dit", poursuit l'ancien Diable Rouge.
Albert qui s'interroge sur la façon de motiver le groupe pour les enjeux importants : "Le stade était plein, il y avait avant le match quelques légendes du club qui se sont données corps et âme pour ce club et tu es incapable de mettre un but face à Courtrai : mais que faut-il de plus pour motiver les joueurs ?"
Les Liégeois vont donc devoir très vite trouver la solution car un match piège arrive : "Et vendredi, c’est le déplacement au Cercle. Si tu n’es pas préparé physiquement et psychologiquement pour affronter ce football total, tu vas souffrir. Les Standardmen feraient bien de s’inspirer de l’exemple des anciens. Et même s’ils ont le droit d’être mécontents, les supporters doivent rester derrière leurs joueurs qui ont besoin de soutien quand ils piétinent. Leko va devoir travailler d’arrache-pied pour changer cette descente aux enfers."