À l'Union Saint-Gilloise, Karel Geraerts décidait de quitter l'Union Saint-Gilloise malgré une saison pleine. Il était alors remplacé par Alexander Blessin.
À peine arrivé, le coach allemand a toutefois failli s'en aller. Juste après le premier match de championnat Charlotte, l'epouse de l'entraineur, fut touchée par une grave et soudaine infection de la moelle épinière.
"Elle a pris la décision que je reste"
Interrogé par Sudinfo sur le sujet, il avoue qu'il a alors pensé à quitter son poste : "Oui et il y a eu beaucoup de discussions avec ma femme à ce sujet. Mais c’est elle qui a pris la décision que je reste."
"En fait, il faut regarder les douze dernières années qu’on a vécues. J’ai arrêté ma carrière de joueur et ai commencé à travailler dans le secteur des assurances. Après deux ans, j’ai eu ma propre agence et cela marchait très bien. Mais trois ans et demi plus tard, elle m’a dit : 'J’ai le sentiment que tu n’es pas heureux dans ce travail. Te vois-tu continuer à exercer ce job dans les trente prochaines années ?' Je lui ai répondu que non", poursuit-il.
Et Blessin de revenir sur l'événement qui a fait changer les choses : "Au même moment, Ralf Rangnick m’a appelé pour que je le rejoigne au Red Bull Leipzig. J’avais ma licence d’entraîneur UEFA A que j’avais passée quand j’étais joueur. On a discuté car, entre mon domicile de Stuttgart et Leipzig, il y a tout de même 550 kilomètres. Et j’avais trois enfants à la maison. J’ai finalement accepté la proposition, ma famille restant à Stuttgart."
"C’était la meilleure des décisions car mes filles avaient leurs amies et étaient bien établies à l’école. J’ai passé huit ans à Leipzig, tout en validant ma licence UEFA Pro à Cologne, avant de rejoindre Ostende en 2020. S’en est suivie l’expérience au Genoa avant d’arriver à l’Union. Ma femme m’a dit : 'Tu as investi douze ans de ta vie. Si tu reviens à la maison, c’est comme si tu avais perdu la bataille. Et je ne veux pas que les enfants aient ce sentiment-là'", conclut-il.