Benteke de retour chez les Diables Rouges ? "Une possibilité"

Lors du prochain Euro en Allemagne, la Belgique ne fera pas partie des favoris. Mais les Diables Rouges savent qu'ils ont tout de même un bon coup à jouer. 

Si Domenico Tedesco est assez ouvert concernant la composition de son groupe, il y a toutefois certains joueurs qui ne semblent pas entrer en ligne de compte pour le moment. C'est le cas de Christian Benteke, qui a pourtant réalisé une bonne saison en Major League Soccer. Avec D.C. United, il a inscrit 15 buts en 38 rencontres. 

"Ca reste une possibilité"

"C’était une bonne saison, sans blessure. J’ai pu jouer et prendre du plaisir même si malheureusement on n’a pas pu faire les playoffs. C’était quelque chose que je voulais faire mais on n’a pas pu atteindre nos objectifs mais dans l’ensemble c’était positif", confie-t-il à la RTBF. 

"J’étais venu avec Rooney mais, lui, vient de repartir en Angleterre. Pour l’instant, on n’a pas de coach. La direction vient de faire venir un directeur général car aux Etats-Unis, ce sont les directeurs généraux qui prennent les décisions. Il y a aussi pas mal de mouvements avec des joueurs partis et des joueurs arrivés. Ça sera intéressant de voir ce qu’il va se passer", poursuit l'attaquant. 

Un joueur qui sait qu'il n'a pas choisi l'option la plus simple pour se faire une place en équipe nationale : "Je ne vais pas mentir, quand je suis parti aux Etats-Unis, j’étais conscient que la tâche allait devenir plus que difficile de revenir en équipe nationale. Mon choix a été fait en connaissance de cause. Mais je pense que c’est tout à fait légitime qu’on m’appelle si le coach national est intéressé par mes services."

"Il y a des joueurs qui jouent en Chine, d’autres en Arabie saoudite. Quelle est la différence avec un joueur de mon envergure, expérimenté qui joue aux Etats-Unis, dans un championnat plus que correct et médiatisé. Je n’en fais pas une obsession mais ça reste une possibilité si le coach est intéressé. Mais je n’ai jamais parlé avec lui donc les chances sont encore plus minimes", conclut Benteke.