Ce jeudi, la direction du RFC Liège réunira la presse pour expliquer plus en détails la façon dont Miura Global Management s'installera au club.
Un investisseur américain qui rejoint une série d'autres investisseurs étrangers en Pro League, qui est toujours moins belge. Des clubs de Jupiler Pro League et Challenger Pro League, 69% sont désormais détenus par des investisseurs étrangers. En Europe, seule la Premier League retrouve plus de propriétaires étrangers que la Belgique avec 75% en Premier League.
"Contraire aux règles européennes"
Pour tenter d'expliquer la raison de ces investisseurs étrangers en Belgique, l'Avenir cite d'abord l'attractivité du championnat. La qualité de la Jupiler Pro League avec la formation des jeunes joueurs représente un bon investissement dans le subtop européen. Avec la possibilité de jouer les premiers rangs sans devoir investir des fortunes, comme c'est le cas à l'Union Saint-Gilloise.
Au-delà de ce point positif, il y a aussi le fait qu'une majorité de clubs belges aurait difficilement pu aller de l'avant sans ces investissements. Soit il fallait réduire les coûts, soit accueillir des investisseurs étrangers. Et souvent, un co-actionnariat n'a pas été possible, comme au Standard.
Autre point soulevé, la non-protection des clubs belges. En Allemagne et en Ecosse, il n'est pas possible de céder un club à un investisseur qui ne possède pas le passeport du pays, même si Leipzig a finalement réussi à contourner cette règle avec Red Bull. "Vouloir imposer dans les règlements la nationalité d’un actionnaire majoritaire serait contraire aux règles européennes", déclare Loin Parys, le CEO de la Ligue.